La première question à laquelle vous allez devoir répondre vous concerne en tout premier lieu. Il va falloir analyser et comprendre vos envies et savoir exactement quel type de photos vous recherchez. Je vais vous offrir quelques pistes sémantiques pour découvrir votre style.Vous recherchez un photographe de mariage à la Réunion ? Contactez moi
Il existe pour résumer deux grands types d’images selon le type de lumière que l’on préfère :
Les photographies dites Hight-Key. Plutôt claires, avec des tons pastels et les images dites Low-Key : Des tons plus denses, des couleurs plus saturées. Pour simplifier on peut dire qu’à la prise de vue cela ne change pas grand chose, C’est essentiellement la façon dont le photographe va développer son fichier qui lui donne toute son âme.
Mes images sont plutôt low-key, mes tons sont denses, les noirs profonds mais je n’aime pas les couleurs trop saturées qui perdent de leur subtilité.
Avoir de belles couleurs saturées ou non, une belle lumière, de beaux cadrages, c’est bien, mais ce n’est que le début. L’enchainement de ces photos a-t-il un sens ?. Raconte-t-il une histoire ? La photo de mariage peut se rapprocher du photo journalisme. Chaque prise doit raconter quelque chose, faire passer une émotion, exprimer un point de vue. Pour ma part, je ne vous rendrai pas que des photos, je vous rendrai l’histoire de votre journée. Vous y retrouverez tous les temps forts, toutes les émotions, liés par un fil conducteur narratif. Ce sera unique.
Un photographe plus classique vous fera poser, vous demandera de le regarder en souriant et ne captera que les moments clés. Vous aurez alors des photographies passe-partout qui bien que jolies ne vous raconteront pas.
Tout d’abord un peu de sémantique. La retouche qu’est-ce que c’est ? Une fois la photo prise, Il y deux phases à distinguer dans la production d’un cliché : Le développement et la retouche.
Le développement consiste comme son nom l’indique à transformer le fichier brut. Au temps où le numérique n’existait pas, la pellicule était développée dans des bacs de chimie. Les temps de trempage, les types de produits et de papiers utilisés, donnaient au tirage final tout son caractère. Aujourd’hui la plupart des photographes travaillent en numérique. Le fichier brut de boitier est développé à l’aide de logiciels qui permettent à l’artiste de faire parler son talent et son expérience. Ensuite sur certaines photos, notamment les portraits serrés, intervient la fameuse et tant décriée retouche. Photoshop est dans ce domaine le maitre incontesté. Faire disparaitre un bouton, une ride ou un élément non désiré en arrière plan demande de la technique et du temps. Alors oui, je vous le dis tout net. Mes photos sont toutes développées et certaines sont retouchées. D’aucuns diront que c’est tricher. A ceux-là je demanderai s’ils pensent qu’une mariée devrait aussi se passer de maquilleuse…
De quoi ? plus de 2000 euros pour des photos ? Mais comment ose-t-il ?
Un photographe de mariage professionnel va tout d’abord payer des charges et des impôts (énormes), presque un tiers du prix total.
Il y a ensuite le matériel. Il ne s’agit pas que son reflex le lâche au dernier moment, alors il a tout en double, les boitiers, les objectifs, les cartes mémoires… sachant que pour des images au top, il faut du matériel au top (du Nikon donc), cher, voire très cher, et qu’il faut renouveler régulièrement.
Le talent également ne suffit pas toujours. Votre photographe a dû suivre des formations, des workshops. Passer de très longues semaines à apprendre, à faire des essais, à développer ses images et à maitriser des logiciels dédiés comme Lightroom, Photoshop ou Capture One. En bref, vous ne payez pas que des images, vous payez des années d’expérience et de formation.
Si vous êtes tentés de confier votre reportage de mariage à une connaissance qui a un bel appareil et qui affirme qu’il sait s’en servir, je vous invite à lire mon prochain article : Pourquoi ne pas confier ses images à tonton Guyto !